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COMMUNE OUDALYE

COMMUNE DE OUDALAYE

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INTRODUCTION

Dans le contexte des changements globaux, le pastoralisme se positionne comme un système de production pertinent dans les zones semi-arides. Face aux menaces qui pèsent sur ces systèmes, il est nécessaire de penser à des règles d’aménagement et de gestion flexibles, ancrées dans les réalités socio-écologiques locales. Cet article présente un travail conduit dans le Ferlo (Zone sylvopastorale), habité principalement par des pasteurs peuls. Au fil de l’article nous attirons l’attention sur les potentialités, les contraintes de l’élevage  dans cette zone sylvopastorale  et mesures à prendre face à ces problèmes rencontrés.

DESCRIPTION ET POTENTIALITES DE LA ZONE SYLVOPASTORALE

Le Ferlo ou la zone sylvopastorale est une des régions naturelles du Sénégal se trouvant au centre-est. La zone Sylvo-Pastorale est une zone qui couvre le département de Ranérou-Ferlo… . L’élevage qui y est pratiqué est extensif et transhumant. La pratique de l’élevage dans la zone est un élément fondamental en raison des savoirs endogènes et des expériences capitalisées pendant des siècles. Cette étude a été réalisée dans le département de Ranérou-Ferlo. La transhumance s’effectue entre avril et août . L’abreuvement du bétail est assuré grâce aux forages et mares temporaires. Cependant, sous l’effet de la forte demande, les points d’eau commencent à tarir à partir d’avril. La taille du troupeau est plus un baromètre social qu’économique. L’enclavement d’une grande partie de la zone est une entrave à la valorisation de la production laitière durant la période où le tapis herbacé est fourni. L’agriculture vivrière, strictement pluviale, est pratiquée dans la zone. L’agriculture est manuelle et se fait sur de petites superficies protégées de branchages d’épineux à côté des habitations. Les principales cultures sont le mil et le maïs. Les ressources forestières dans le département de Ranérou-Ferlo, composées essentiellement de bois de chauffe, d’herbes et de fruits sauvages sont très importantes surtout pour les plus pauvres.Cette partie du Sénégal dispose d’énormes potentialités agricoles, pastorales et forestières. L’élevage est l’un des secteurs économiques qui présentent le plus d’opportunités pour les populations de la zone sylvopastorale Une multitude d’activités dans ce domaine offrent des garanties de revenus et de produits alimentaires. Le secteur offre beaucoup d’opportunités aux populations, tant par la diversité des types d’élevage (bovin, ovin, caprin…) que par la multiplicité des activités qui lui sont rattachées : embouche, production laitière, transformation de produits laitiers et vente de bétail. On assiste également à une ressource forestière très variée particulièrement on retrouve le gommier, la plante la plus exploitée dans cette zone ainsi elle apporte de bons revenus aux habitants, d’autant plus elle y est très répandue.  L’élevage se fait selon le mode extensif suivant la disponibilité en eau et des pâturages du cheptel. Ce type d’élevage basé sur l’exploitation des ressources naturelles reste très vulnérable aux aléas climatiques. En saison des pluies, les éleveurs s’installent autour des points d’eau temporaires. A la fin de la saison des pluies, le bétail profite largement des résidus de récolte avant le départ pour une transhumance vers le Ferlo pour le gros du troupeau bovin.

L’arrivée de ce troupeau entraine une pression sur les ressources disponibles ainsi cela va avoir comme conséquence un manque généralisé de l’eau, d’herbe. On note également qu’il y’a des pannes de forages fréquentes. Par ailleurs avec le changement climatique on a une baisse des précipitations dans cette région du Ferlo qui engendre à la fois une insuffisance de production fourragère et un manque d’eau pour l’abreuvement du bétail avec le tarissement précoce des mares. Il est aussi à noter que la dégradation des écosystèmes pâturés détermine l’ampleur de la transhumance, la pression sur les ressources disponibles et l’équilibre de l’écosystème. La recherche de l’eau et des pâturages (sur de longues distances et pendant des mois) entraîne également la baisse de la productivité de l’élevage car à la fin on aura un bétail fatigué sans oublier que sur le chemin il va y avoir des pertes dues à une soif intense, une faim ou à la fatigue du troupeau.

CONTRAINTES DE L’ELEVAGE DANS LA ZONE SYLVOPASTORALE

Le Ferlo possède un important cheptel et de fortes potentialités. Mais le développement de ce secteur est limité par des contraintes multiples et de divers ordres. Les principales contraintes du sous-secteur de l’élevage sont :
• l’insuffisance des points d’eau pour l’abreuvement du bétail (pannes fréquentes et prolongées des forages, assèchement des mares en saison sèche) ;
• le faible niveau d’organisation des éleveurs ;
• la destruction des pâturages naturels par les feux de brousse et les coupes abusives ;
• le coût élevé des aliments de bétail manufacturés ;
• le manque d’intensification de l’activité ;
• l’insuffisance en personnel, moyens financiers et logistiques des structures d’encadrement ;
• l’inexistence d’établissements de transformation des produits animaux et la faiblesse des circuits de distribution et de transformation ;
• les difficultés d’accès au crédit ;
• l’absence d’abattoirs modernes dans certaines localités ;
• la présence de maladies qui affectent le cheptel ;
• l’insuffisance, la vétusté et l’inégale répartition des parcs à vaccination ;
• le vol du bétail ;
• les surcharges des pâturages à proximité et autour des forages ;
• l’absence d’une sécurisation foncière pour les activités pastorales ;
• l’insuffisance des parcours de bétail surtout dans les zones agropastorales complètement déboisées 
•  l’augmentation des occurrences des séquences sèches

 MESURES A PRENDRE FACE A CES CONTRAINTES

Le cadre de gouvernance doit tenir compte de la promotion d’initiatives locales d’adaptation et de la participation de l’Etat et des acteurs locaux. Il est nécessaire de bâtir des politiques et stratégies adaptées à ces systèmes d’élevage. Par le biais des grands programmes et initiatives de l’Etat et à travers les stratégies de développement initiées avec la coopération au développement, les besoins du pastoralisme sont mieux pris en compte, en particulier avec la construction d’infrastructures, la mise en place de juridictions locales et l’adoption de législations pastorales (Encadré.)Il est également nécessaire d’évoluer vers un élevage intensif, ou on aura peut-être à développer des aires pastorales pour augmenter le tapis herbacé, à pratiquer l’insémination artificielle pour augmenter la naissance, de lutter contre la déforestation par  les processus de reboisement et  l’interdiction du déboisement excessif par l’installation des agents de foret, diminuer le prix du  gasoil dans les forages  avec la transhumance qui fait qu’on est confronté à des consommations élevées de gasoil. L’aménagement des abreuvoirs en dehors des villages pour plus de sécurité, mettre en  place des structures qui prennent soin du bétail fatigué le plus souvent remarqué pendant les mois de mai, juin ou la température attient presque 48° à  49° et le chemin parcouru pour trouver de l’herbe est  très long.

Par réponse à l’agriculture durant la saison sèche, il est nécessaire d’aménager des jardins dans le but d’atteindre une autosuffisance alimentaire dans cette zone du Ferlo sur ce point on précise que certains villages de la commune ont déjà commencé à prendre cette initiative ce qui reste c’est qu’ils ont besoin d’appui du gouvernement par exemple par l’installation des structures qui forment les habitants sur les points suivants :

Le développement et l’entretien des jardins

la fertilisation des terres

Dans cette zone du Ferlo comme on est dans une région aride il est nécessaire d’installer des petits parcs de poissons pour aider les habitants

il est également nécessaire de mettre en place une équipe qui conduit une étude scientifique sur cette terre on précise que c’est un territoire très répandu

CONCLUSION

Les systèmes pastoraux voire agropastoraux ont jusque-là fait preuve d’une grande capacité d’adaptation et de résilience. Ils restent malgré tout très vulnérables, et ce d’autant plus dans un contexte marqué par des changements climatiques et des mutations importantes liées à l’apparition de maladies émergentes, à la croissance démographique, à l’avancée du front agricole et des pressions foncières accrues…De nos jours, le débat sur la gouvernance des ressources naturelles et/ou du pastoralisme se situe dans un contexte où l’Etat doit plus y concentrer d’effort surtout dans cette zone du Ferlo qui dispose d’énormes potentialités agricoles pastorales et forestières. On note qu’une harmonisation s’avère nécessaire pour une cohérence territoriale.

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